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Grâce à l'ensemble des participants aux Foulées lindoises 2013 (randonnée, courses, dîner, ventes diverses...), aux dons des particuliers et au soutien des partenaires, la somme versée à la Fondation ARSEP s'élève à 7067 €. Merci à tous de votre soutien fidèle et à l'année prochaine.
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Le canal de lalinde.

Dernière trace du passé de navigation de la Dordogne, le canal de Lalinde, en rive droite de la Dordogne, fut creusé de 1838 à 1843 et ouvrit en 1843. Les dangereux rapides du Grand Thoret (entre La Guillou et Lalinde), de la Gratusse (en aval de Lalinde) et du Gratussou rendaient très difficile en effet la navigation sur la Dordogne.

Le canal est long de 15 km et traverse les villages de Mauzac, Sauveboeuf, Lalinde, Port-de-Couze, Saint-Capraise-de-Lalinde et Tuilières. Il y a 24 mètres de dénivelé entre l'amont et l'aval. Il va de Mauzac à Tuilières et comprend trois écluses simples (Mauzac, Lalinde et la Borie-Basse) et se termine par un groupe de deux écluses triples à Tuilières. Ce groupe d'écluses est un ouvrage spectaculaire et remarquable.



Vue du parcours des 5 km et 10 km le long du canal
 

Il est jalonné de nombreux ouvrages remarquables, dont certains sont classés monuments historiques :

- le barrage écluse de Mauzac,

- l’aqueduc et pont-déversoir de la Tuilerie de Villeneuve,

- les bassins portuaires de Lalinde et son écluse, de Port-de-Couze et de Saint-Capraise,

- l’écluse de la Borie-Basse,

- le pont-canal de Saint-Capraise-de-Lalinde,

- le magnifique escalier de six écluses avec bassin de croisement, véritable œuvre d’art, en bas duquel le canal rejoint le fleuve à Tuilière.


      

L'escalier d'écluses de Tuilières

 

Mais pour s’adapter au rythme de la révolution industrielle en marche, il fallait faire plus et plus vite. On ne naviguait pas plus de 150 jours par an sur la Dordogne, et à vitesse réduite. Les bateliers, attachés à leur métier, ont tout tenté pour se moderniser. Mais la lutte était inégale, les crédits allaient au chemin de fer ponctuel et rapide, au transport routier plus souple. Ports désertés, bateliers au chômage, en 1926 le canal de Lalinde fut définitivement déclassé.


 
Le canal de Mauzac à Lalinde en passant par Sauveboeuf